[one-shot] Harry Potter - Survivre
Sep. 8th, 2008 08:40 pm![[identity profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/openid.png)
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Titre : Survivre
Auteur :
shono_hime
Fandom : Harry Potter
Personnages : Théodore Nott, Harry Potter
Rating : G
Disclaimer : Ces deux charmants jeunes hommes sont à une certaine Rowling, il paraît!
Note de l’auteur : Pour
sioban_parker pour son anniversaire. Tu avais demandé un drabble sur Théodore, son avis sur Harry, tu auras une ficlet de 500 tout pile sur le sujet ^^
Il n'est jamais facile d'être un survivant. La culpabilité est un poison qui ronge les entrailles et laisse derrière lui les graines de la douleur. L'incompréhension que l'on lit dans le regard des autres, ou la compassion pour une perte qui ne se mesure pas, sont comme des coups portés à l'aveuglette. De là naît l'isolement, volontaire ou pas.
Théodore a choisi sa solitude en connaissance de cause. Il a repoussé les autres en sachant ce qu'il y perdait, car la perspective de perdre encore plus et de subir à nouveau le calvaire de se forcer à vivre l'effraie encore plus, surtout par les temps qui courent.
Alors il s'interroge quand Potter le trouve dans la salle déserte de la Tour d'Astronomie où il vient s'isoler tous les soirs. Il se demande quoi faire quand le Gryffondor s'assoit en face de lui presque timidement et lui demande comment était sa mère. Il ne comprend pas pourquoi il ne l'envoie pas au diable, alors que l'autre garçon insiste jour après jour, malgré les silences qui lui répondent. Il maudit Hagrid, les Sombrals et les rumeurs à l'origine de l'intérêt soudain du Survivant pour lui qui avait jusqu'à présent réussi à éviter tous démêlés avec lui. Il pourrait changer de cachette, mais quelque chose lui dit que Potter le retrouverait quand même. Il reste donc muet et attend qu'il se lasse. Les questions posées demandent des réponses qu'il n'est même pas sûr d'arriver à formuler.
Pourtant, une semaine passe et tous les soirs Potter est là, avec ses questions murmurées.
« Pourquoi ? demande un soir Théodore alors que Potter réitère sa question. Elle n'était rien pour toi.
- C'était ta mère... Tu l'as connue... répond maladroitement le Gryffondor, et Théodore comprend.
- Mais ce n'était pas ta mère, Potter.
- Je veux juste...
- Pourquoi tu ne demandes pas à Weasley ou Granger ? » coupe-t-il.
Potter le dévisage, comme surpris qu'il ait prononcé ces noms sans y mettre les insultes d'usage pour tout Serpentard qui se respecte. Théodore fronce les sourcils en réponse, légèrement vexé. Cette guerre des clans ne le concerne pas, il n'a que faire de ces rivalités stupides.
« Ils ne comprendraient pas, finit par expliquer Potter.
- Le manque ? Les questions ? La douleur ? » termine Théodore et chaque mot lui dévoile soudain le Survivant sous un jour nouveau.
Car les gens voient la survie de Potter comme sa victoire, que ce soient les Mangemorts ou leurs opposants. Mais la survie implique directement la mort, qui elle-même crée la douleur.
Potter hoche la tête et ses yeux verts sont brillants. Théodore lève les siens au ciel mais le coeur n'y est pas.
Il referme son livre et commence à parler.
Il n'est jamais facile d'être un survivant. Mais quand quelqu'un d'autre en comprend le poids, la solitude se fait moins lourde. La culpabilité reste, ainsi que la douleur, bien sûr, mais il suffit parfois d'un regard ou d'un mot pour qu'elles brûlent moins fort.
FIN.
Auteur :
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Fandom : Harry Potter
Personnages : Théodore Nott, Harry Potter
Rating : G
Disclaimer : Ces deux charmants jeunes hommes sont à une certaine Rowling, il paraît!
Note de l’auteur : Pour
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Il n'est jamais facile d'être un survivant. La culpabilité est un poison qui ronge les entrailles et laisse derrière lui les graines de la douleur. L'incompréhension que l'on lit dans le regard des autres, ou la compassion pour une perte qui ne se mesure pas, sont comme des coups portés à l'aveuglette. De là naît l'isolement, volontaire ou pas.
Théodore a choisi sa solitude en connaissance de cause. Il a repoussé les autres en sachant ce qu'il y perdait, car la perspective de perdre encore plus et de subir à nouveau le calvaire de se forcer à vivre l'effraie encore plus, surtout par les temps qui courent.
Alors il s'interroge quand Potter le trouve dans la salle déserte de la Tour d'Astronomie où il vient s'isoler tous les soirs. Il se demande quoi faire quand le Gryffondor s'assoit en face de lui presque timidement et lui demande comment était sa mère. Il ne comprend pas pourquoi il ne l'envoie pas au diable, alors que l'autre garçon insiste jour après jour, malgré les silences qui lui répondent. Il maudit Hagrid, les Sombrals et les rumeurs à l'origine de l'intérêt soudain du Survivant pour lui qui avait jusqu'à présent réussi à éviter tous démêlés avec lui. Il pourrait changer de cachette, mais quelque chose lui dit que Potter le retrouverait quand même. Il reste donc muet et attend qu'il se lasse. Les questions posées demandent des réponses qu'il n'est même pas sûr d'arriver à formuler.
Pourtant, une semaine passe et tous les soirs Potter est là, avec ses questions murmurées.
« Pourquoi ? demande un soir Théodore alors que Potter réitère sa question. Elle n'était rien pour toi.
- C'était ta mère... Tu l'as connue... répond maladroitement le Gryffondor, et Théodore comprend.
- Mais ce n'était pas ta mère, Potter.
- Je veux juste...
- Pourquoi tu ne demandes pas à Weasley ou Granger ? » coupe-t-il.
Potter le dévisage, comme surpris qu'il ait prononcé ces noms sans y mettre les insultes d'usage pour tout Serpentard qui se respecte. Théodore fronce les sourcils en réponse, légèrement vexé. Cette guerre des clans ne le concerne pas, il n'a que faire de ces rivalités stupides.
« Ils ne comprendraient pas, finit par expliquer Potter.
- Le manque ? Les questions ? La douleur ? » termine Théodore et chaque mot lui dévoile soudain le Survivant sous un jour nouveau.
Car les gens voient la survie de Potter comme sa victoire, que ce soient les Mangemorts ou leurs opposants. Mais la survie implique directement la mort, qui elle-même crée la douleur.
Potter hoche la tête et ses yeux verts sont brillants. Théodore lève les siens au ciel mais le coeur n'y est pas.
Il referme son livre et commence à parler.
Il n'est jamais facile d'être un survivant. Mais quand quelqu'un d'autre en comprend le poids, la solitude se fait moins lourde. La culpabilité reste, ainsi que la douleur, bien sûr, mais il suffit parfois d'un regard ou d'un mot pour qu'elles brûlent moins fort.
FIN.
no subject
Date: 2008-09-08 07:26 pm (UTC)C'est un très beau texte, vraiment admirable. Je suis très admirative !
Et je te remercie mille fois de l'avoir écrit pour moi !
no subject
Date: 2008-09-09 07:14 am (UTC)Ravie que ça t'aie autant plu ^_^
no subject
Date: 2008-09-08 09:54 pm (UTC)J'avais déjà dit que j'aimais Théo? (et là j'aime même Harry aussi oo)
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Date: 2008-09-09 07:18 am (UTC)C'est pasqu'il est bien, Théo ♥ (quel exploit, alors ! ^o^)
no subject
Date: 2008-09-10 11:17 am (UTC)Théodore est comme je l'imagine, tellement mature et lucide qu'il est en retrait par rapport à ses camarades. Quant à Harry... arf ! Ce môme est une tête à claques mais il a des excuses, tu le rappelles fort bien.
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Date: 2008-09-10 01:55 pm (UTC)Je reste attachée au côté fragile d'Harry, bien que son côté tête à claques m'énerve aussi, en fait ^^
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Date: 2008-10-08 02:25 pm (UTC)Bravo !
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Date: 2008-10-09 10:16 am (UTC)no subject
Date: 2008-10-09 02:24 pm (UTC)J4aime le côté "intime" des rencontres qu'ils ont ^^ Ce genre de relation plus ou moins secrètes, je trouve ça choupi <3
no subject
Date: 2008-10-13 02:27 pm (UTC)T'façon, avec Théo dans la fic, ça ne peut qu'être intime XD