[identity profile] shono-hime.livejournal.com posting in [community profile] dear_words_archive
Titre: Sweetest song
Auteur: [livejournal.com profile] shono_hime
Fandom: Naruto
Couple: Inuzuka Kiba/Nara Shikamaru
Rating: PG-13
Disclaimer: L'éponge qui me sert de cerveau a péniblement mis au monde cette histoire, mais pas ses personnages… Je garde donc la propriété de l'éponge et rend à Kishimoto ce qui est à Kishimoto: Kiba et Shikamaru.
Note: Ecrit pour [livejournal.com profile] 30_baisers, thème: Musique. Suite de "Shadows paint the walls red" et "Grief and sorrow".

Il y en a de toutes sortes et Shikamaru les connaît par cœur.

Il y a les accidentels, quand Kiba laisse tomber une tasse ou se cogne encore contre la table basse du salon. En général, après ceux-là, il y a les jurons et malédictions d'usage, accompagnés des jérémiades qui s'imposent.
Ils remplissent l'appartement et le rendent vivant, alors Shikamaru ne se plaint pas trop, même s'il sait que la tasse était une de ses préférées et que Kiba va vraiment finir par jeter la table basse par la fenêtre, un de ces jours.

Il y a les envahissants, les portes qui claquent, les pas précipités sur le parquet, les aboiements pas toujours canins, les histoires drôles ou pas, les éclats de rire, les siens aussi, parfois.
Ceux là aussi remplissent les lieux, et Shikamaru les absorbe, s'en imprègne pour pouvoir prétendre que le silence pesant qui règne chez lui dans la journée ne l'oppresse pas, ou si peu. Bizarrement, ce n'est pas difficile quand le rire de Kiba résonne à ses oreilles.

Il y a les suspects, les pas feutrés, les rires étouffés et même les sifflotements innocents qui lui font comprendre que Kiba prépare un mauvais coup.
Ceux là lui font dresser l'oreille et froncer les sourcils, parce que ce n'est pas parce qu'il ne voit plus qu'il ne peut pas quand même mettre son poing dans la figure de cet idiot. Le truc, c'est de le laisser s'approcher en faisant semblant de rien. Encore que la dernière fois qu'il a entendu ceux-là, il a fini traîné de force hors de l'appartement et il a finalement passé une très agréable journée dans un onsen, alors Shikamaru ne frappe pas très fort, juste assez pour la forme.

Il y a les intimes, les soupirs, les bruissements de drap, les baisers sur sa peau, partout et les gémissements, leurs gémissements à tous les deux.
Ceux-là, Shikamaru n'en parle jamais, même pas à Kiba lui-même, par pudeur ou par peur de les changer, car c'est leur naturel qui les rend si précieux.

Et puis il y a les autres, ceux que Shikamaru n'arrive pas à qualifier, parce qu'aucun adjectif n'est suffisant pour exprimer à quel point ils lui sont chers. Il y a le doux murmure d'une respiration endormie, le chuchotement presque inaudible d'une main sur la sienne ou dans ses cheveux. Il y a ces instants silencieux mais qui en fait ne le sont pas, parce que les non-dits sont tellement évidents qu'ils peuvent presque les entendre.
Il y a son prénom, murmuré ou crié, ri ou soupiré et qui dans le langage de Kiba veut dire je t'aime.

Il y a tous ces sons que Shikamaru connaît mais qu'il redécouvre chaque jour et qu'il peut presque mettre en images derrière ses paupières fermées.
Il y a tous ces bruits, ces notes de vie mélodieuses et adorées.
Il y a Kiba et son vacarme et c'est pour Shikamaru la plus belle musique du monde.

FIN.
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